Dès 1975, avant même la fin de ses études
il fait ses premières armes dans Spirou.
Juste de quoi payer les lois sociales qu'il dit !
Juste de quoi payer les lois sociales qu'il dit !
Tout au long de son enfance, l'ambiance de la campagne, les ballades, les jeux dans les rivières, les amitiés marqueront les vacances et les weekends passés chez ses grands-parents à Jamoigne.
Assez jeune, alors que ses nombreuses sœurs se passionnent pour les vêtements, Jean-Claude achète des bandes dessinées et il imagine déjà son avenir tracé dans le neuvième art!
Pensant que son fils ne pourra gagner sa vie avec ce métier, son père espère que cela restera une passion pour lui. Mais l'amour de Jean-Claude pour le dessin est trop fort et le pousse à s'inscrire à la haute école St Luc à Liège.
"Juste de quoi payer les lois sociales qu'il dit".
En 1976 les souvenirs d'enfance et leur décalage avec l'ambiance si différente de la ville poussent Jean-Claude à quitter Liège pour rejoindre ses racines. Sa grand-mère, restée seule après le décès de son époux, l'accueille dans sa maison, maison qu'il ne quittera plus.
Encore actuellement installé en Gaume, il est marié et père de trois enfants.
Avec la collaboration de Gérard Dewamme, professeur rencontré pendant leur service militaire, il publie Tendre Violette dans le numéro 15 de "A Suivre" en 1979. C'est la révélation et le début du succès!
"J'étais jeune et fougueux se plaît-il à dire".
La Tchalette, Iriacynthe puis Tendre Violette seront publiés chez trois éditeurs différents. Avec Dewamme, il réalise également les trois premiers volets de Tendre Violette. Cependant les relations de plus en plus tendues entre les deux hommes entravent les projets d'albums futurs notamment chez Glénat où seul Montagne fleurie sera publié.
L'association avec l'artiste Julos Beaucarne signe un tournant dans son style Dans l'Appel de Madame la Baronne, ils nous baladent avec poésie à la limite de leurs deux univers.
L'Almanach parait en 1988 et propose au travers d'un récit de légendes et sorcellerie une vision assez anticléricale
Sortie en 1992 de La Petite Reine, un polar basé à Virton avec des abeilles tueuses...
Avec l'aide du coloriste , Emile Jadoul, professeur de St Luc à Liège, les deux tomes de Lova, histoire d'un enfant-loup en Gaume, sont édités dans la collection Aire libre.
En 1994, l'association Dupuis-Servais se renforce avec la sortie de la merveilleuse collection la mémoire des arbres, véritable ode à la nature et à la forêt. La collaboration Servais-Jadoul se poursuit sur La hache et le fusil qui en est le premier diptyque. Basé sur l'histoire réelle du meurtrier Champenois, Jean-Claude partage le scénario avec Gérard Frippiat (secrétaire de Julos Beaucarne) et Jean-Claude Bissot qui avaient adapté le scénario pour l'écran. Le film n'ayant pu être produit il reprit le visage de Michel Bouquet Rukis à l'écran et du regretté Ronnie Couteure, pour ne pas choquer des personnages impliqués dans l'affaire et pour des raisons de législation judiciaire.
Raives, pseudo de Guy Servais (aucun lien de parenté avec Jean-Claude) reprendra le flambeau de Jadoul. Cette coopération
constructive pour les deux hommes permet à Jean-Claude d'épurer son dessin et aussi de laisser libre court à la merveilleuse palette de couleurs de Raives.
Ainsi, les seins de café nous replongent dans le monde de la contrebande frontalière du début du 20ème siècle. Suivi de la belle coquetière, une famille de hors-la-loi séduisant dépouillant et tuant leurs victimes. La lettre froissée présente la vie d'enfants juifs cachés dans le château du Faing à Jamoigne (à quelques centaines de mètres du domicile des Servais)
Ensuite, dans la collection aire libre, suivront Fanchon - l'histoire d'un amour nostalgique, un retour aux sources et Déesse blanche, déesse noire, histoire fantastique de fées qui relie deux êtres proches mais avec des destinées opposées en 2001/2002.
Suspense et intrigue sont au programme de la dernière série parue dans la collection la mémoire des arbres, Le tempérament de Marilou. Ces deux tomes racontent un meurtre à proximité d'un café frontalier franco-belge. Ajouter à cela chez Dupuis les rééditions de la tchalette et de Isabelle et chez Casterman La petite reine et lriacynthe.
Les 2 tomes de L'assassin qui parle aux oiseaux en français et en patois gaumais voient le jour durant l'année 2005 dans la collection aire libre de chez Dupuis.
la réédition de l'Almanach en 2 éditions sous la forme Les diaboliques chez Casterman, un album regroupant les Histoires authentiques et fantastiques chez Point Image en attendant fin de l'année le retour de notre Tendre Violette avec le premier épisode des Enfants de la citadelle.
En 2006, Florenville et les fans de Jean-Claude Servais accueillent la très belle statue de Violette, sculpture en bronze de Francis Daras.
En octobre, paraît le 1er tome de la BD « Les Enfants de la Citadelle » dont la sortie a lieu, comme il se doit, à Montmédy (dans la Meuse).
La suite des « Enfants de la Citadelle » paraît au printemps 2007 tandis qu’en juin, Florenville organise une fête à l’occasion des 25 ans d’albums de Jean-Claude. Au programme : exposition-rétrospective, concours et soirée festive en musique.
D’autre part, en 2007 et 2008, Jean-Claude écrit deux scénarios pour le labyrinthe de Durbuy. D’abord « Fée et Dragon », histoire écologique au pays des fées. Ensuite « Face d’Ange », une histoire de pirates. Tous deux rencontrent un grand succès auprès du public.
L’album « le Jardin des Glaces » est présenté officiellement à Saint-Léger où est recréé le jardin privé d’André Poncin qui a servi de cadre à la BD.
En 2008 toujours, Jean-Claude poursuit ses collaborations hors BD avec le scénario de « Champenois, l’Homme des Bois », opéra folk pour le groupe FolkAmbiance. Ce spectacle sera présenté, à de nombreuses reprises, en Gaume (et autres collines)…
Jean-Claude écrit le scénario original de « Princesse Talia ». La première partie de cette pièce féérique « le Monde du dessous » enchantera les grottes de Han durant tout l’été 2009. Le deuxième volet, « le Monde du dessus » restera hélas inédit.
L’auteur se lance, aussi, dans la réalisation d’une œuvre historique majeure : « Orval ». Il y évoque, à travers des épisodes choisis, la fondation, le rayonnement et la décadence de l’abbaye d’Orval. Il brosse le portrait de deux hommes que tout sépare mais dont la destinée se trouve liée par l’abbaye.
Le 25 mai 2010, le Musée du Fourneau Saint-Michel à Saint-Hubert met Jean-Claude Servais à l’honneur en lui attribuant la chaumière de Malvoisin. Ce bâtiment qui est symbolique pour le Musée de la vie rurale se prête très bien à sa nouvelle affectation. Dans chaque coin et recoin de la maison, les dessins de Jean-Claude sont magnifiquement mis en scène pour une exposition permanente.
en hommage à Jean-Claude Servais, une fresque de 50 m2 représentant un dessin extrait de la BD « Orval » est réalisée sur un pignon de Florenville par Yves Piedboeuf, professeur à Saint-Luc (Liège) (à voir :interview de Servais sur Youtube).
Cette fresque qui n’est pas la première autour de l’univers de Jean-Claude (il en existe déjà plusieurs, notamment quatre à Tubize, ainsi qu’une à Louvain-la-Neuve) sera le point de départ de la création d’un Parcours Servais sur les territoires de Chiny et Florenville. Tandis que d’autres fresques pourront être admirées au fil des années à Ansart (Tintigny), à la halle de Han, dans le parc du château de Jamoigne… Une nouvelle fresque verra le jour courant octobre 2015 dans un lieu mythique…
Après « Orval », Jean-Claude éprouve le besoin de retrouver la nature, les bois, les animaux… Il réalise alors « le Dernier Brame » qui est présenté dans son décor naturel, le château de Laclaireau, le 7 octobre 2011. On y découvrira le groupe musical « le Grand Bateau » qui a sorti un CD dont la musique et les textes sont directement inspirés du Dernier Brame. Ce spectacle musical tournera dans de nombreux centres culturels du pays.
C’est également au château de Laclaireau qu’est présentée la première plaque émaillée signée Servais sur le thème d’Orval.
Une autre plaque émaillée sera produite quelques années plus tard. Ce sera « le brame au clair de lune ».
paraissent les deux tomes de "Godefroid de Bouillon". Renouant avec la veine d’Orval, Jean-Claude s’appuie sur les souvenirs et les mythes d’un lieu chargé d’histoire, Bouillon.
Lors de la présentation officielle de la BD, sur les lieux mêmes de l’action, sera projeté le très beau film réalisé par Robert Devin « Si Servais m’était conté… » A noter que le DVD de ce film accompagne l’édition spéciale du tome 2 de « Godefroid de Bouillon ».
En 2013 toujours, est inaugurée la première phase du Parcours Servais entre Florenville et Jamoigne, parcours initié par le Centre culturel, la Maison du Tourisme et l’ADL Chiny-Florenville.
Au fil des voyages et des destins croisés, l'auteur nous emmène sur les chemins de France et nous fait découvrir de très beaux paysages et de lieux nourris de culture et de mystère.
les ruines de l'Abbaye d'Orval.
Tandis que d'autres fresques pourront être admirées au fil des années à Ansart (Tintigny), à la Halle de Han, dans le parc de Jamoigne, etc.
Jean-Claude Servais y est mis à l'honneur. Lui qui a toujours contribué au rayonnement de sa région et de la Wallonie, reçoit du Gouvernement wallon le titre d'officier.
sort une des plus belles BD de l'auteur gaumais si pas la plus belle : "Le Chalet bleu". Une ode à la nature qui nous fait découvrir sa merveilleuse vallée aux loups, un poème rythmé par les âges de la vie et les saisons, une BD centrée sur l’humain.
Ce n'est pas un hasard si Jean-Claude, un peu avant,
est devenu grand-père pour la première fois.
c'est la présentation de son nouvel album "Le fils de l'ours".
Ici nous découvrons à la fois les Vosges et l'Alsace. Une trame historique, les légendes qui courent la vallée des ours, une histoire contrariée et tragique entre une montreuse d'ours et un riche paysan.
est inaugurée à Bastogne, la plus grande exposition jamais réalisée sur Jean-Claude Servais. On la doit à Sébastien Pierre, directeur du musée En Piconrue, et à son équipe. A travers une sélection de 120 planches originales et une scénographie immersive, cette exposition dévoile l’univers singulier de Jean-Claude, auteur majeur du 9e art, devenu véritable symbole dans sa région.
Prévue en principe d’octobre 2019 à septembre 2020, cette exposition est prolongée jusqu'au 18 avril 2021.
Jean-Claude, qui adore les animaux, sortira un album sur les loups. "Le loup m’a dit" retrace, à mi-chemin entre le conte et le documentaire, l’histoire des relations entre les loups et les humains et ce, de la préhistoire jusqu’au 20e siècle.
Sortie programmée pour le 23 octobre 2020.
Découvrez les portraits panoramiques réalisés par Alain Hanblenne dans les ateliers de Jean-Claude :
Son atelier de dessin mais aussi celui d’écriture.
Pour visionner la visite virtuelle des ateliers de Jean-Claude, cliquer sur la photo ci-dessous.
Pour passer d’un atelier à l’autre, cliquer sur les cercles blancs concentriques animés lorsqu’ils apparaissent à l’écran.